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AccueilActualitésFinancer un projet de création/reprise d’entreprise : l’accompagnement expert du courtier

Financement

Faire un prêt pour un projet de création d’entreprise : l’accompagnement expert du courtier

Mis à jour le : 9 décembre 2025

Auteur

Arnaud Thézé
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Autour de chaque projet de création ou de reprise d’entreprise, se pose généralement la question de son financement. L’apport personnel de l’entrepreneur n’est pas toujours suffisant pour répondre aux besoins de la structure en devenir. Un appui financier s’avère souvent nécessaire pour pourvoir à l’ensemble des dépenses inhérentes, notamment, au lancement du projet. 

Mais comment décrocher, dans des conditions satisfaisantes, un prêt ? Quels sont les documents utiles pour valoriser auprès des banques le projet ? Quels sont les points d’attention à observer ?  Et si la solution était de faire appel à un courtier ?

Arnaud Thézé et Emmanuel Bidan, associés Finance Conseil, vous présentent les atouts et les étapes de l’accompagnement de cet expert du crédit et des conseils utiles pour faire aboutir une demande de prêt dans le cadre d’un projet de création/reprise.

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Pourquoi faire appel à un courtier dans le cadre d’une création / reprise d’entreprise ?

En faisant appel à un courtier, l’entrepreneur se voit accompagné pour trouver la solution de financement la plus adaptée à son besoin, et ce dans les meilleurs délais. C’est un expert dans son domaine. Il maitrise parfaitement la gestion financière, fait le lien, notamment, avec l’expert-comptable de son client et les établissements bancaires avec qui il a noué des relations de confiance. Le courtier a un rôle de conseil à la fois technique et stratégique. Il sert les intérêts du porteur de projet pour lui faire gagner du temps et obtenir l’offre adéquate qui lui permettra de se lancer.

 

Les étapes de l’accompagnement de l’obtention d’un prêt pour la création d’entreprise

1/ Une première rencontre axée sur le parcours de l’entrepreneur

Plus que l’aspect financier du projet, c’est à l’entrepreneur lui-même que le courtier va, dans un premier temps, s’intéresser. L’échange sera, au cours du premier entretien, tourné autour de son parcours de vie, son expérience, les raisons qui l’amènent à s’engager, sa motivation à se lancer. Ensuite, sera étudiée l’adéquation entre ce parcours et le projet.

Cette phase de découverte permet de mieux comprendre les besoins du créateur et la véritable faisabilité de son projet.

 

2/ La constitution du dossier de demande de prêt

Avant de présenter le projet en banque, il est nécessaire de constituer un dossier complet mettant en avant ses points forts, sans cacher les points de vigilance ; tous les dossiers en ont. Ils doivent évidemment être traités et des réponses apportées.

Parmi les pièces à fournir pour constituer le dossier de demande de prêt : les relevés de compte bancaire personnels de l’entrepreneur. Ces derniers permettent de visualiser ses besoins quotidiens, ceux de son foyer, sa gestion au jour le jour… Une mauvaise tenue des comptes personnels peut faire craindre une difficulté à tenir les comptes d’une entreprise. Une première alerte qui peut parfois s’expliquer. L’échange avec le courtier peut permettre d’éclaircir les raisons d’une difficulté, qui peut être temporaire, à assurer une gestion optimum de ses comptes.

Au-delà de ces documents, tout support ou information mettant en avant le professionnalisme du porteur de projet  seront les bienvenus. Les formations et stages effectués dans le métier, les diplômes obtenus, les ouvrages ou travaux déjà réalisés, les maquettes, plans ou idées en lien avec le projet sauront  prouver les compétences de l’entrepreneur et son engagement pour la réussite de son projet. Bref, le CV du créateur ou repreneur est très important. Car sans expérience dans le métier escompté, il est souvent difficile d’obtenir un financement.

Un budget prévisionnel et un business plan seront, bien sûr, également à fournir. Un expert-comptable sera, pour ce faire, le contact privilégié.

Dans le cadre d’une reprise, les 3 derniers bilans seront généralement demandés. Des pièces complémentaires pourront être requises ; celles-ci pourront toutefois différer selon que le projet concernera un rachat de parts ou de fonds de commerce.

 

3/ L’examen de différents indicateurs

Dans le cadre d’un projet de reprise, le chiffre d’affaires envisagé est systématiquement comparé au chiffre d’affaires actuel de la structure ; et la cohérence est de mise. La façon d’atteindre ce chiffre d’affaires prévisionnel, le détail du nombre de prestations à réaliser pour y aboutir, sont, quel que soit le projet, analysés.

Au regard du secteur d’activité de l’entreprise à créer ou à reprendre, la marge projetée est, en outre, surveillée. D’autres indicateurs de rentabilité comme la capacité d’autofinancement (CAF) et l’excédent brut d’exploitation (EBE) sont, en outre, étudiés.

La masse salariale est très souvent minimisée par les porteurs de projet ; une réévaluation de cet indicateur est très souvent opérée afin d’être en phase avec la réalité de terrain. Car, si l’entrepreneur est en mesure d’assurer une charge de travail conséquente au lancement de sa structure, il aura sans aucun doute besoin, à moyen terme, d’être appuyé dans ses missions.

La capacité de résistance du porteur de projet – c’est-à-dire sa capacité à assumer son quotidien alors que l’entreprise ne serait plus à même de le rémunérer, ou aurait des besoins en trésorerie ou investissement – est aussi un critère auquel les organismes bancaires sont attentifs.

 

4/ La présentation du projet de création d’entreprise

Une note de synthèse est constituée, exposée au porteur de projet, vérifiée par l’expert-comptable. Il est temps de présenter le dossier aux banques qui auront été sélectionnées.

En fonction de l’accompagnement choisi (global ou partiel), le courtier pourra être amené à accompagner l’entrepreneur auprès des banques. Le porteur de projet pourra toutefois, s’il le souhaite, présenter seul son dossier. Cette disposition fait, le plus souvent, l’objet d’une offre dédiée qui peut permettre à des créateurs de plus petites entreprises de bénéficier d’un accompagnement professionnel, tout en en limitant son coût.

A la suite de ces rencontres, une négociation peut être, au besoin, engagée avec une ou plusieurs des banques sollicitées.

Entre 3 et 4 semaines peuvent être nécessaires pour l’obtention d’un accord de prêt, mais cela peut être plus long. Le choix de la banque et de la période pour effectuer la demande peut impacter ce délai. Certaines périodes sont d’ailleurs déconseillées pour entrer en contact avec les banques : en période d’été – du 15 juillet au 15 août – ainsi qu’au moment de la « trêve des confiseurs » et des conventions – du 10 au 31 décembre. Ces périodes doivent être plus particulièrement consacrées à la préparation du dossier.

 

Ce qu’il faut savoir au sujet du prêt pour une création d’entreprise

  • Concernant la durée du financement, apport et taux d’intérêt

Sauf pour certaines professions (pharmacies, études notariales, grande distribution) dont la durée du prêt peut atteindre 10 ans, la plupart des projets professionnels sont financés sur une durée de 7 ans. Cet usage suit la politique de la BPI, qui ne garantit les prêts au-delà de cette durée. En outre, après 5 à 7 ans, c’est souvent l’heure pour un dirigeant de céder sa structure dont l’activité devra avoir  permis de rembourser le prêt.

En termes d’apport, la majorité des banques sollicitent un apport personnel à hauteur de 20 à 30 % du budget total du projet. En fonction du projet et de l’expérience de l’entrepreneur dans le domaine d’activité envisagé, cet apport peut toutefois être minoré.

Quant aux taux d’intérêt, ils sont actuellement particulièrement bas, et semblent vouloir le rester. Ils atteignent en moyenne entre 0.60 et 0.90 % sur 7 ans.

  • Concernant le secteur d’activité du projet

Tous les secteurs d’activité ne sont pas sur le même pied d’égalité en matière de financement. Il sera ainsi plus facile pour un artisan d’obtenir un prêt pour un projet de création ou de reprise d’entreprise ; pour autant que son CV soit en lien direct avec l’activité envisagée. Quant au secteur des cafés/hôtels/restaurants, expérience et apport seront très souvent requis.

Pour un lancement en franchise, l’accord du banquier dépendra de son expérience et de ses relations avec la marque. Cette attitude vaudra aussi pour certains métiers. Il convient donc de se rapprocher du bon contact pour s’assurer d’obtenir le prêt souhaité.

En cas d’achat immobilier personnel

Si le porteur de projet prévoit un achat immobilier personnel, il est préférable d’effectuer son financement en amont du lancement de son projet entrepreneurial. Il lui sera ainsi plus facile d’obtenir, avec un statut salarié, son prêt. Pour un chef d’entreprise, deux bilans sont nécessaires pour engager une telle demande auprès d’un organisme bancaire.

 

Le + Finance Conseil

Finance Conseil, ce sont 220 conseillers répartis sur 61 bureaux implantés sur l’ensemble du territoire national ; ce sont également des conseils et un accompagnement personnalisé auprès des professionnels  comme des particuliers ; c’est en outre un lien de confiance avec 11 organismes bancaires ainsi qu’avec de nombreux experts-comptables, assureurs et avocats ; c’est enfin une offre dédiée aux créateurs et repreneurs d’entreprise. 

Finance Conseil fait partie des partenaires privilégiés Baker Tilly. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.financeconseil.fr

Auteur

Arnaud Thézé

Directeur associé - Finance Conseil

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